Le sport mécanique expose à différents risques. Les personnes qui pratiquent cette activité sont souvent conscientes de l’éventualité d’un accident. Cela dit, lorsqu’un carambolage ou une chute arrive, les pilotes de course subissent un traumatisme psychologique. Il existe différentes manières de venir à bout de ce trouble.
Une prise en charge immédiate pour éviter le traumatisme psychologique
L’accident suite à un sport mécanique peut être aussi grave qu’un incident survenu sur l’autoroute. La vitesse à laquelle les voitures de course évoluent, expose les pilotes à un danger certain. La montée d’adrénaline procure du plaisir, mais permet également de réagir plus rapidement. Cette hormone des situations d’urgence reste dans l’organisme lorsque l’accident arrive. Ainsi, le pilote peut avoir le réflexe de s’extirper de son bolide ou de prévenir le secours. La plupart du temps, il montre une étonnante lucidité et supporte la douleur. C’est lorsque les effets des anesthésiants naturels dans le corps se dissipent que les choses deviennent plus délicates. La souffrance est telle que les sportifs accidentés deviennent parfois incontrôlables. Beaucoup vont aussi développer les symptômes d’un stress post traumatique. Pour ne pas empirer la situation, une prise en charge psychologique est indispensable. S’il a toute sa tête et son état le permet, le patient doit parler du tragique événement. Le simple fait d’exprimer les ressentis permet d’atténuer la douleur. Par ailleurs, les sportifs de haut niveau souffrent du fait d’avoir échoué. Ils ruminent des idées noires. Cela arrive surtout à ceux qui ne sont pas habitués à la défaite. Il revient au coach de les rassurer que cela fait partie du jeu. Dans un premier temps, il faut lutter pour retrouver la santé.
La consultation d’un psychologue les jours suivant l’accident
L’état de choc émotionnel qui survient après un accident de sport mécanique est bien connu des médecins spécialisés dans le domaine. Le personnel médical qui suit les écuries sait pertinemment qu’il faut encourager les victimes à raconter ce qui s’est passé. Cela peut se faire en présence du staff pour que chacun tire des leçons. En effet, l’accident peut être causé par un mauvais réglage de pneus ou d’un autre souci mécanique. Dans tous les cas, le pilote peut développer une forme de rage envers lui et son équipe. Pour mettre de l’ordre dans ses idées et continuer de voir les choses objectivement comme dans le passé, il est nécessaire de consulter. Une thérapeute peut proposer d’écouter, mais également de faire des exercices d’introspection. Parfois, le cerveau a tendance à effacer certaines parties de la mémoire, surtout lorsque les images sont trop violentes. Cet oubli peut enrager davantage le pilote. Ainsi, il revient au psychologue ou au coach de bien-être d’aider à replonger dans le subconscient pour réparer les éventuelles fausses perceptions. La pratique consiste à revivre l’événement et à garder une certaine objectivité pour ne pas en souffrir. Le site https://www.emotions-detox.fr/ propose une méthode de détox émotionnelle permettant d’évacuer ses émotions perturbatrices. La prise d’anxiolytiques peut être prescrite pendant les premières semaines. Ces molécules dopent les neurones pour chasser les idées farfelues. Quoi qu’il en soit, une personne émotionnellement stable peut perdre ses repères après un accident. La prise en charge psychologique est aussi importante que les soins cliniques.